samedi 15 janvier 2011

Que celui qui n'a jamais fauté...

Voici quelques fautes corrigées dans un manuscrit qui sera prochainement publié. Elles sont assez classiques, et représentatives de ce qui "reste" de coquilles dans un texte (long) déjà très "travaillé" (i.e. l'auteur et l'éditeur considèrent le manuscrit comme "prêt").

Une côte de maille. Eh non, il s'agit bien de la cotte de maille portée par le preux chevalier.

Un sacré pêché. Si le texte est écrit petit, une police 9 par exemple, la faute passe facilement inaperçue, surtout perdue parmi des milliers de caractères. C'est bien d'un péché dont il est question.

Des gens qui passent par-là. Délicat : "par-là" indique une direction. En l'occurrence, "par là" pouvait être remplacé par "par ici". Il fallait donc écrire : des gens qui passent par là.

Il était dressé sur ses pattes arrières. Dans cette phrase, "arrière" est un adverbe, invariable. Il était donc dressé sur ses pattes arrière.

Il nous a dits que... "Il nous a dit" suffit.

J'ai agi par acquis de conscience. Classique. Non, on agit par acquit de conscience...

"D'accord, répond-t-il." Pas évident, mais c'est comme ça : "Pas moi, répond-il."

Ils étaient éparpillés ça et là. Plutôt "çà et là".

Ses états d'âmes sont légendaires. Non : un état d'âme, des états d'âme.

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